Marie
Rentrer du travail un soir d’octobre, sentir les courants d’air frais et réaliser que ses hanches sont aussi figées qu’un agenda surchargé : c’est le lot de beaucoup d’actifs coincés assis toute la journée. Pour éviter de finir la semaine raide comme une planche, place à une routine express qui fait vraiment la différence.
Pourquoi relâcher ses hanches change tout
La position assise, ce faux ami au bureau : rester des heures installé(e) sur une chaise comprime le bassin, raccourcit le muscle psoas et tend les hanches. Résultat, on se lève avec la sensation d’être rouillé(e) et le corps perd en fluidité, surtout quand les températures baissent.
Un étirement ciblé du psoas offre un soulagement quasi immédiat. Ce muscle, souvent oublié, joue un rôle clé pour garder des mouvements souples, un bas du dos soulagé et même une meilleure posture en marchant. Le bonus ? On ressent un gain d’énergie sans transpirer ni bouleverser son emploi du temps.
L’exercice du soir : Posture à genoux pour libérer le psoas
S’installer au calme, sur un tapis ou une serviette. S’agenouiller une jambe au sol et l’autre fléchie devant, genou droit au-dessus de la cheville, l’autre jambe détendue à l’arrière. Garder le buste droit, les mains sur la hanche ou le genou avancé. Avancer lentement le bassin vers l’avant, sans forcer, jusqu’à sentir une douce tension à l’avant de la hanche arrière.
- Durée : Rester 20 à 30 secondes, inspirer profondément, souffler en relâchant.
- Changer de côté et recommencer.
- Faire 2 séries de chaque côté.
Pensez à ne jamais cambrer le bas du dos et à garder la tête alignée avec la colonne.
L’astuce du coach : bouger et écouter ses sensations
Pour un effet optimal : vérifiez votre alignement. Le genou avant ne doit jamais dépasser la cheville, le bassin reste à l’horizontale. Variez l’étirement en levant un peu le bras du côté de la jambe arrière : le psoas se relâche encore mieux, surtout en fin d’automne où l’on s’engourdit plus rapidement.
Essayez d’ajouter ce petit rituel quotidien après une journée assise, ou avant d’enfiler votre manteau pour une marche du soir. À la clé, un corps plus mobile, des tensions qui s’évanouissent et un moral qui suit, même quand la lumière baisse et que l’envie de dynamisme se fait rare.
Octobre ne sera plus le mois des articulations rouillées. Prendre deux minutes pour soi, chaque jour, c’est déjà un pas vers des hanches libres et beaucoup moins de raideurs à regretter. Qui a dit que le bien-être devait attendre le printemps ?
