Marie
La sensation de nuque raide en fin de journée, surtout quand la lumière décroît et que la fatigue s’installe, vous connaissez ? Par moments, on aurait presque l’impression de porter un casque invisible, coincé entre l’envie de se frotter le cou et celle de bâiller sans retenue. L’automne ramène son lot de journées grises devant l’ordinateur… et nos cervicales en paient discrètement le prix chaque soir.
Oui, la nuque en a ras le bol des journées sur écran : pourquoi il faut vraiment agir
La surcharge invisible, c’est ce poids qu’on ne sent pas tout de suite : à force de fixer l’écran, la tête part en avant, les épaules se crispent, et la nuque travaille en continu, parfois sans pause. Les micros-tensions s’installent, souvent à notre insu, jusqu’à ce que ça tire franchement ou que le mal de tête arrive sournoisement.
Laisser traîner ? Mauvaise idée. À force de négliger ces signaux, la raideur gagne du terrain et la mobilité du cou se réduit. On en vient à redouter de tourner la tête trop vite, et parfois même à culpabiliser de sentir son âge… dès 30 ans. Bonne nouvelle : il suffit souvent d’un petit réflexe quotidien pour éviter le pire.
Prenez trois minutes : les bienfaits sont immédiats. On ressent un allégement quasi instantané, la tête plus souple, les trapèzes moins coincés. Et à moyen terme, moins de douleurs, plus de réactivité, un port de tête nettement moins avachi.
Tourner la tête lentement de droite à gauche : le geste qui change tout
Démarrez assis ou debout, peu importe tant que votre dos est droit, les deux pieds bien ancrés au sol et les épaules relâchées. L’essentiel : éviter toute crispation dans le haut du corps, car la tension se loge rapidement là où il ne faut pas.
L’exercice, simple et précis : Inspirez, puis, sur l’expire, tournez lentement la tête vers la droite jusqu’à votre limite confortable, sans forcer ni pencher le menton. Revenez au centre en inspirant, puis tournez doucement à gauche en expirant. Répétez ce va-et-vient complet 5 fois de chaque côté. La clé : maintenir le mouvement fluide et la respiration naturelle, sans précipitation.
À bannir absolument : les à-coups, les mouvements trop rapides ou les épaules qui remontent vers les oreilles. Si vous ressentez une gêne ou une douleur, réduisez l’amplitude ou faites une pause. Personne ne gagne à s’entêter !
Trois secrets pour que cet exercice devienne votre réflexe bien-être
Pour ne pas l’oublier, associez ce geste à un moment précis : avant de quitter votre poste, au début de la pause-café, ou pendant une pub à la télé. Trois minutes suffisent véritablement, chronomètre à l’appui !
- Envie de varier ? Tentez l’exercice en fermant doucement les yeux, ou en ajoutant un léger auto-massage du cou après chaque série.
- Pour progresser : augmentez à 8 rotations ou testez debout en posant une main sur l’épaule opposée pour mieux sentir l’étirement.
Vous verrez, dès la première semaine, votre nuque vous semblera plus légère et les crispations s’estomperont. Avec l’habitude, vous retrouverez le plaisir de tourner la tête, sans grimace et sans réfléchir.
Adopter ce petit rituel à chaque journée d’automne passée devant l’écran, c’est investir dans une nuque libre, un mental dégagé et un retour à soi appréciable. À vous de jouer : redressez la tête, tournez en douceur, et laissez la tension s’évaporer avec la lumière du soir.
